Mais du coup j’ai presque envie d’arrêter de courir pour pas que tu me haïsse. Alors que j’aime vraiment courir (je comprends toujours pas pourquoi note bien). Tu veux bien pas me détester dis ? Sinon je me met au curling si tu préfères ? 🥌
Je crois que je ne pourrais jamais te haïr ! J'ai un problème avec la course à pied, et la plupart des coureurs•esses, mais comme je suis de mauvaise foi je suis tout à fait prête à trouver super le fait que tu coures, tant que ça te rend heureuse (sinon je n’ai jamais essayé le curling mais c'est un sport fascinant)
Coucou, merci pour cette actulettre ! Le sport et moi on a jamais été trop copains. Dans mon enfance adolescence, je faisais du sport à l'école, mais rien de plus. Les activités sportives extra scolaire c'était pas vraiment une question car ma mère devait m'emmener faire des matchs le weekend donc c'était non. Plus grande j'ai fait de la gym tonique avec ma mère pour bouger et dire que je fais un truc. Puis j'ai découvert le rugby, d'abord touché puis plaqué et j'ai adoré ! J'en ai fait pendant 7 ans et je pense que ça a débloqué mon envie de sport. Puis là j'ai commencé cette année le volley et j'ai bien aimé ! Mais je pense que mon rapport au sport dépend de comment je m'amuse avec les gens !
Ralàlà les plaquages au rugby quel plaisir ! Dans les premiers conseils on parlera justement des notions de plaisir et de rigolade, car je pense que c'est le plus important.
Bah je pense clairement que j'aurais jamais fait de sport sans le plaisir d’être avec les copains. C’était ce qui pouvait me faire faire une 1h de transport en commun pour aller à mon stade plutôt que de jouer dans une autre équipe près de chez moi.
En fait, avec le printemps (enfin peut-être plutôt l'été du coup) et les maladies chroniques et la thérapie, j'ai besoin de faire du sport mais en mode cool Raoul (je soutiens cette expression) et donc bien pressée d'apprendre des trucs pour me remotiver! (Je pourrais aussi faire le ménage, ceci dit, c'est certainement une activité sportive comme une autre...)
Je ne sais pas si l avis d une senior t intéresse toi qui est dans la force de l âge mais je vais essayer de te partager mon rapport au sport et à l activité physique en général
Sans parler comme un vieux brontosaure mon enfance dans un milieu social de gauche (voire coco chez mon grand père) on se remuait
Pas de télé en journée pas d écran bref les activités tournaient autour du vélo des patins à roulettes la corde à sauter et j en passe. Dès le cp j alternais entre la danse au conservatoire la natation l athlétisme et l été après le club Mickey des 8ans la voile. Tout ces sports n étaient pas des activités de privilégiés car très souvent abordables à l époque en prix. A l école puis au lycée mes capacités physiques et mon entraînement me permettait d exceller en eps et donc d apprécier les cours. Puis il y eu la fac et la réussite du concours de prof de sport. Je croyais que mon goût pouf le sport allait me destiner à l enseignement de celui ci. Erreur fatale !!! J ai commencé à pratiquer des sports qui m étaient imposés sans plaisir
Puis il y eu les blessures et au bout de deux ans le changement de filière
Il ne me restait en souvenir que l un des étudiants qui devint mon époux pour le meilleur et pour … le meilleur : une fille et pendant plusieurs années plus aucun sport ni en amateur ni à la maison
Finito pipo
Et puis les injonctions sur le corps et la santé arrivant de toute part je le suis remise au sport sans grande conviction : danse orientale, natation, salle de sport bref rien de vraiment fou et surtout je me faisais violence pour m y tenir et puis les prétextes arrivant plus vite que ma motivation j abandonnais
Après mon rythme de travail et de vie faisait de moi une femme active malgré tout avec des étages à monter quotidiennement un jardin les courses au marché à vélo et des journées de travail de 12h debout a cavaler toute la journée
Et puis il y a trois ans sentant les raideurs pré mortem arriver à grands pas je le suis inscrite dans un petit studio qui d ouvrait près de chez moi avec deux filles formidables et très pro en pilates
Et là je je sais pas pourquoi : le déclic
Nous sommes très peu en séance et corrigées lors des exercices
Et ça me fait un bien fou. Je retrouve des sensations perdues, je ne rate aucune séance ni été ni hiver et je m éclate
D une fois par semaine je suis passée à deux et je me sens bien dans mon corps et mon esprit et ce temps pour moi me vide de tout
Voilà mon expérience modeste du sport
Je rebondis sur une de tes interrogations si on peut être de gauche et faire du sport
Je crois que oui dans mon cas mais de gauche privilégiée
Mon activité me coûte un bras
Je fais ce choix ne fumant pas ne buvant pas ou modestement sortant peu et cousant une partie de mes vêtements
Mais c est un budget et je n aurai sans doute pas pu le faire il y a qq années
TOUS les avis m'intéressent, surtout quand ils sont aussi complets !
La question du budget est effectivement essentielle : beaucoup d'activités ne sont pas accessibles à tout le monde, car c'est de plus en plus cher. Et j'ai pu constater que les lieux associatifs, qui proposent des tarifs abordables (qu'il faut quand même pouvoir payer), sont souvent pris d'assaut très à l'avance. Je parlerai de ça dans un de mes conseils.
Par rapport aux injonctions liées aux corps : j'ai l'impression qu'il s'agit des motivations principales pour commencer une activité, mais que si ce sont les seules motivations, ça ne tient pas. Dans plein de clubs ou assos, il y a beaucoup de monde en septembre et janvier, les deux périodes de bonnes résolutions, et puis la fréquentation baisse progressivement.
En tant que fille de prof de sport j'ai un rapport au sport aussi malsain qu'avec le daron en question. Il a toujours été associé à la compétition, à la gagne, et au fait qu'il fallait en faire absolument et beaucoup. Ça allait avec son lot de commentaires grossophobes, start up nation avant l'heure, méritocratie, les Cavaliers de l'Apocalypse en somme. J'ai été traumatisée par la danse classique étant enfant, et ensuite j'ai erré sans vraiment trouver le sport de ma vie (j'ai même essayé la grs). Là où ma fratrie allait aux championnats de France de natation, j'étais la guignole qui gloussait avec ses copines au badminton. Après j'ai découvert le roller derby et c'était génial, j'ai adoré ça et ça a défini ma personnalité et mon cercle social pendant trois ans. Après j'ai ouvert la librairie et je n'avais plus du tout le loisir de me casser un membre comme quand j'étais salariée ou au chômage. Je hais courir mais je le fais quand je me hais encore plus moi-même, ça calme la petite voix (qui semble être celle de mon père, once again) qui me dit que j'ai 5 kg de trop sur la balance et des cuisses comme des jambons. J'ai commencé la zumba il y a trois mois et j'adore. Ça c'est le sport que je veux faire. Danser de manière maladroite mais intense sur un air Latino, comme dit la philosophe contemporaine. Est-ce que tu aborderas dans tes épisodes épistolaires sportifs la crise d'intensification de la pratique sportive chez les jeunes adultes ? C'est un fléau, tous ces gens dont le seul but de vie est d'être fit et qui vont à la salle tous les jours. Et il y en a BEAUCOUP au point que j'ai même lu que les coachs sportifs s'en inquiétaient. Bref, once again, excellente actualettre, clairement ma lecture favorite.
Haha j'ai des images mentales de toi en train de pratiquer la grs, et j'avoue que ce n'est pas l'activité à laquelle je te relie instinctivement.
J'espère qu'un jour tu pourras faire taire la voix dans ta tête parce qu'elle dit vraiment n’importe quoi !
Disons que l'intensification du sport est plutôt la base de ma réflexion, je vais essayer d'aborder la question avec un prisme plutôt feel good (car tu me connais, j’adore les good vibes, +=+)
Je détestais les cours d'EPS parce que le prof 1/ nous poussait, ses mains sur nos fesses pour grimper à la corde 2/ venait prendre de l'eau pour sa cafetière quelques minutes après la fin du cours, toujours dans le vestiaire des filles, au moment où nous étions donc en sous vêtement ou sous la douche collective.
Mais après les études, une fois entrée dans la vie active, je faisais 10h de sport par semaine.
Je fais partie de ceux qui n'aiment pas le sport. Mais une petite voix dans ma tête me dit que faire du sport me ferai grandement du bien au moral... J'aurai besoin d'un sport qui me fait suer et bouger et me défouler, mais trop peur de me faire mal comme à chaque fois que j'ai essayé. Et puis le cout m'arrête aussi. Bref, hâte de lire la suite !
Trop hâte de cette aventure sportive par procuration ! Qui sait, peut-être reprendrai-je une activité à la fin de cette saga qui s'annonce passionnante et drôle ?
Roh je rougis ! Je te souhaite de reprendre une activité après cette lecture, mais si tu ne le fais pas je te souhaite que ce soit parce que tu n’en as pas envie !
Mais du coup j’ai presque envie d’arrêter de courir pour pas que tu me haïsse. Alors que j’aime vraiment courir (je comprends toujours pas pourquoi note bien). Tu veux bien pas me détester dis ? Sinon je me met au curling si tu préfères ? 🥌
Je crois que je ne pourrais jamais te haïr ! J'ai un problème avec la course à pied, et la plupart des coureurs•esses, mais comme je suis de mauvaise foi je suis tout à fait prête à trouver super le fait que tu coures, tant que ça te rend heureuse (sinon je n’ai jamais essayé le curling mais c'est un sport fascinant)
Ben montons une équipe de curling alors ❤️
Allez là !
Coucou, merci pour cette actulettre ! Le sport et moi on a jamais été trop copains. Dans mon enfance adolescence, je faisais du sport à l'école, mais rien de plus. Les activités sportives extra scolaire c'était pas vraiment une question car ma mère devait m'emmener faire des matchs le weekend donc c'était non. Plus grande j'ai fait de la gym tonique avec ma mère pour bouger et dire que je fais un truc. Puis j'ai découvert le rugby, d'abord touché puis plaqué et j'ai adoré ! J'en ai fait pendant 7 ans et je pense que ça a débloqué mon envie de sport. Puis là j'ai commencé cette année le volley et j'ai bien aimé ! Mais je pense que mon rapport au sport dépend de comment je m'amuse avec les gens !
Ralàlà les plaquages au rugby quel plaisir ! Dans les premiers conseils on parlera justement des notions de plaisir et de rigolade, car je pense que c'est le plus important.
Bah je pense clairement que j'aurais jamais fait de sport sans le plaisir d’être avec les copains. C’était ce qui pouvait me faire faire une 1h de transport en commun pour aller à mon stade plutôt que de jouer dans une autre équipe près de chez moi.
Ha ben ça c'est hyper important ! Le sport c'est aussi du lien.
J'adore, c'est exactement de ce dont j'ai besoin.
Oh ben merci, j'espère que ça va t'aider (ou au moins que tu vas passer un bon moment en lisant)
En fait, avec le printemps (enfin peut-être plutôt l'été du coup) et les maladies chroniques et la thérapie, j'ai besoin de faire du sport mais en mode cool Raoul (je soutiens cette expression) et donc bien pressée d'apprendre des trucs pour me remotiver! (Je pourrais aussi faire le ménage, ceci dit, c'est certainement une activité sportive comme une autre...)
Je ne sais pas si l avis d une senior t intéresse toi qui est dans la force de l âge mais je vais essayer de te partager mon rapport au sport et à l activité physique en général
Sans parler comme un vieux brontosaure mon enfance dans un milieu social de gauche (voire coco chez mon grand père) on se remuait
Pas de télé en journée pas d écran bref les activités tournaient autour du vélo des patins à roulettes la corde à sauter et j en passe. Dès le cp j alternais entre la danse au conservatoire la natation l athlétisme et l été après le club Mickey des 8ans la voile. Tout ces sports n étaient pas des activités de privilégiés car très souvent abordables à l époque en prix. A l école puis au lycée mes capacités physiques et mon entraînement me permettait d exceller en eps et donc d apprécier les cours. Puis il y eu la fac et la réussite du concours de prof de sport. Je croyais que mon goût pouf le sport allait me destiner à l enseignement de celui ci. Erreur fatale !!! J ai commencé à pratiquer des sports qui m étaient imposés sans plaisir
Puis il y eu les blessures et au bout de deux ans le changement de filière
Il ne me restait en souvenir que l un des étudiants qui devint mon époux pour le meilleur et pour … le meilleur : une fille et pendant plusieurs années plus aucun sport ni en amateur ni à la maison
Finito pipo
Et puis les injonctions sur le corps et la santé arrivant de toute part je le suis remise au sport sans grande conviction : danse orientale, natation, salle de sport bref rien de vraiment fou et surtout je me faisais violence pour m y tenir et puis les prétextes arrivant plus vite que ma motivation j abandonnais
Après mon rythme de travail et de vie faisait de moi une femme active malgré tout avec des étages à monter quotidiennement un jardin les courses au marché à vélo et des journées de travail de 12h debout a cavaler toute la journée
Et puis il y a trois ans sentant les raideurs pré mortem arriver à grands pas je le suis inscrite dans un petit studio qui d ouvrait près de chez moi avec deux filles formidables et très pro en pilates
Et là je je sais pas pourquoi : le déclic
Nous sommes très peu en séance et corrigées lors des exercices
Et ça me fait un bien fou. Je retrouve des sensations perdues, je ne rate aucune séance ni été ni hiver et je m éclate
D une fois par semaine je suis passée à deux et je me sens bien dans mon corps et mon esprit et ce temps pour moi me vide de tout
Voilà mon expérience modeste du sport
Je rebondis sur une de tes interrogations si on peut être de gauche et faire du sport
Je crois que oui dans mon cas mais de gauche privilégiée
Mon activité me coûte un bras
Je fais ce choix ne fumant pas ne buvant pas ou modestement sortant peu et cousant une partie de mes vêtements
Mais c est un budget et je n aurai sans doute pas pu le faire il y a qq années
Voilà voilà
Tchao bonsoir
TOUS les avis m'intéressent, surtout quand ils sont aussi complets !
La question du budget est effectivement essentielle : beaucoup d'activités ne sont pas accessibles à tout le monde, car c'est de plus en plus cher. Et j'ai pu constater que les lieux associatifs, qui proposent des tarifs abordables (qu'il faut quand même pouvoir payer), sont souvent pris d'assaut très à l'avance. Je parlerai de ça dans un de mes conseils.
Par rapport aux injonctions liées aux corps : j'ai l'impression qu'il s'agit des motivations principales pour commencer une activité, mais que si ce sont les seules motivations, ça ne tient pas. Dans plein de clubs ou assos, il y a beaucoup de monde en septembre et janvier, les deux périodes de bonnes résolutions, et puis la fréquentation baisse progressivement.
En tant que fille de prof de sport j'ai un rapport au sport aussi malsain qu'avec le daron en question. Il a toujours été associé à la compétition, à la gagne, et au fait qu'il fallait en faire absolument et beaucoup. Ça allait avec son lot de commentaires grossophobes, start up nation avant l'heure, méritocratie, les Cavaliers de l'Apocalypse en somme. J'ai été traumatisée par la danse classique étant enfant, et ensuite j'ai erré sans vraiment trouver le sport de ma vie (j'ai même essayé la grs). Là où ma fratrie allait aux championnats de France de natation, j'étais la guignole qui gloussait avec ses copines au badminton. Après j'ai découvert le roller derby et c'était génial, j'ai adoré ça et ça a défini ma personnalité et mon cercle social pendant trois ans. Après j'ai ouvert la librairie et je n'avais plus du tout le loisir de me casser un membre comme quand j'étais salariée ou au chômage. Je hais courir mais je le fais quand je me hais encore plus moi-même, ça calme la petite voix (qui semble être celle de mon père, once again) qui me dit que j'ai 5 kg de trop sur la balance et des cuisses comme des jambons. J'ai commencé la zumba il y a trois mois et j'adore. Ça c'est le sport que je veux faire. Danser de manière maladroite mais intense sur un air Latino, comme dit la philosophe contemporaine. Est-ce que tu aborderas dans tes épisodes épistolaires sportifs la crise d'intensification de la pratique sportive chez les jeunes adultes ? C'est un fléau, tous ces gens dont le seul but de vie est d'être fit et qui vont à la salle tous les jours. Et il y en a BEAUCOUP au point que j'ai même lu que les coachs sportifs s'en inquiétaient. Bref, once again, excellente actualettre, clairement ma lecture favorite.
Haha j'ai des images mentales de toi en train de pratiquer la grs, et j'avoue que ce n'est pas l'activité à laquelle je te relie instinctivement.
J'espère qu'un jour tu pourras faire taire la voix dans ta tête parce qu'elle dit vraiment n’importe quoi !
Disons que l'intensification du sport est plutôt la base de ma réflexion, je vais essayer d'aborder la question avec un prisme plutôt feel good (car tu me connais, j’adore les good vibes, +=+)
Lady Good Vibes
Yessaï
Je détestais les cours d'EPS parce que le prof 1/ nous poussait, ses mains sur nos fesses pour grimper à la corde 2/ venait prendre de l'eau pour sa cafetière quelques minutes après la fin du cours, toujours dans le vestiaire des filles, au moment où nous étions donc en sous vêtement ou sous la douche collective.
Mais après les études, une fois entrée dans la vie active, je faisais 10h de sport par semaine.
Ok, dans ce cas je comprends que tu aies détesté les cours d'EPS...
Je fais partie de ceux qui n'aiment pas le sport. Mais une petite voix dans ma tête me dit que faire du sport me ferai grandement du bien au moral... J'aurai besoin d'un sport qui me fait suer et bouger et me défouler, mais trop peur de me faire mal comme à chaque fois que j'ai essayé. Et puis le cout m'arrête aussi. Bref, hâte de lire la suite !
Ben écoute, t'es freins = le plan de cette série d'Actualettres, peu ou prout. J'espère que ça pourra répondre à une partie de tes questions
Trop hâte de cette aventure sportive par procuration ! Qui sait, peut-être reprendrai-je une activité à la fin de cette saga qui s'annonce passionnante et drôle ?
Roh je rougis ! Je te souhaite de reprendre une activité après cette lecture, mais si tu ne le fais pas je te souhaite que ce soit parce que tu n’en as pas envie !